Il est plus facile de croire que de penser, de confirmer nos opinions plutôt que de cultiver le doute. Nous qualifions facilement aujourd’hui de “propagande” une information qui ne va pas dans le sens de nos convictions. Nous oublions parfois que celles-ci sont le fruit d'un contexte spécifique dans lequel nous évoluons, et nous ne les interrogeons pas tant elles semblent évidentes. Ne qualifions-nous donc parfois pas trop vite de propagande des propositions contraires ? Est-ce par manque de sens critique, par confort ou parce que notre cerveau nous y incite ? Ces biais cognitifs peuvent conduire à des conflits, surtout quand l’usage des nouvelles technologies (réseaux sociaux, big data) nous exposent à leur amplification et renforcent nos croyances.

Suivi d’une dédicace de Giuliano Da Empoli au café du Festival, en partenariat avec Payot Librairie.

Libertés & DémocratieTechnologies

En partenariat avec l’Université de Genève