Comment la narration participe au processus de décolonisation ?
La colonisation occidentale fut pendant des siècles un système de domination à la fois politique, économique et culturel sur une vaste partie du monde ; une domination qui, jusqu’à aujourd’hui, a profondément marqué des sociétés. Comment des cinéastes issu·es de sociétés colonisées se saisissent-ils·elles de ce passé et par quelles formes le travaillent-ils·elles ? Y a-t-il des esthétiques émancipatrices et « postcoloniales » ? Comment rendre compte de la diversité des situations historiques, en évitant le double écueil d’un éclatement de l’histoire en récits divergents, ou au contraire, de son enfermement dans une logique binaire qui reconduirait toujours l’opposition entre ex-colonisé·es et ex-colonisateur·trices ?
Art & EngagementDécolonisationMémoire & Histoire
mardi 14 mars
19h00
Espace Pitoëff - Grande salle
complet - en cas de désistement des places seront remises en vente avant la projection
Suivi du débat "Comment la narration participe au processus de décolonisation ?"
Anglais / Français
En partenariat avec le SSI - Canton de Genève, Helvetas, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et TV5MONDE
Intervenant·es
Alain Kassanda Cinéaste, réalisateur de "Colette et Justin"
Sanjeewa Pushpakumara Réalisateur du film "Peacock Lament"
Toni Kamau Productrice, scénariste, réalisatrice et fondatrice de “We are not the machine”, une société de production kenyane
Modération par
Noémi Michel Chercheuse-enseignante et travailleuse culturelle dans le domaine des études critiques noires et postcoloniales
Ce débat est précédé par le film :
Compétition - Documentaire de création
Colette et Justin
De Alain Kassanda
D’origine congolaise, Alain Kassanda retrace son histoire familiale et celle de la colonisation belge au Congo, puis de son indépendance. Dans ce film intime, il réussit à replacer les grands événements politiques qui ont marqué l’Histoire du Congo en utilisant des images d'archives historiques et familiales, les souvenirs de ses grands-parents et accompagne le récit d’une voix off poétique. Ce film interroge le double regard de la colonisation puis de l’immigration, du point de vue des personnes de celles et ceux qui l'ont vécu et qui en ont hérité.
- Section Compétition - Documentaire de création
- Langue(s) originale(s) Lingala & Français
- Sous-titrage(s) Français & Anglais
AfriqueDécolonisationMémoire & Histoire
- Réalisation
- Alain Kassanda
Production
- L'image d'après
Ayant droit
- Alain Kassanda
Montage
- Alain Kassanda
- Durée
- 89'
- Année
- 2022
- Pays de production
- France & Belgique
- Statut
- Première suisse