Juillet 2021, le scandale autour du logiciel de surveillance israélien Pegasus éclate. Il révèle un système mondial d’espionnage hors de contrôle et utilisé par plus de 65 États, sous prétexte de lutte contre le terrorisme et contre la criminalité. Les premières victimes sont la société civile, les défenseur·ses des droits humains, les journalistes ou encore les personnalités politiques. Des violations directes du droit à la vie privée, en dehors de tout contrôle judiciaire, sont exposées, des atteintes indirectes entraînant l’autocensure des personnes surveillées sont prouvées. Si le logiciel Pegasus a été démasqué, le problème demeure : malgré des actions en justice contre le fabricant de ce logiciel espion, l’impunité reste pour l'instant de mise. Aucune réglementation n’a été mise en place pour limiter et contrôler la production et l’usage de tels logiciels. Y a-t-il encore un moyen de lutter contre ce type de surveillance systématique institutionnalisée ? Les gouvernements le veulent-ils vraiment ?

Droit internationalTechnologies

En partenariat avec ARTE

Fiche thématique conçue par des membres de Ink International, journal des étudiant·es en Science Politique et Relations Internationales de l'Université de Genève.