La Suisse peut-elle être neutre devant une agression armée ?
Le 24 février 2021, la Russie attaquait l’Ukraine. Quatre jours plus tard, la Suisse s’alignait sur l’Union européenne pour adopter les mêmes sanctions contre Moscou, au grand dam de la Russie. Quelques mois plus tard, la Suisse refusait pourtant que des armes qu’elle avait vendues à l’Allemagne puissent être livrées à l’Ukraine. La Confédération réussissait la prouesse de se faire critiquer à la fois par celles et ceux qui dénonçaient la perte de la neutralité suisse, et par d’autres qui regrettaient exactement le contraire : l’absence de solidarité envers un pays agressé. Que signifie, dans un monde de plus en plus clivé, la neutralité helvétique ? Peut-on et doit-on rester neutre en toute circonstance, même quand le droit international et les droits humains sont impunément violés ? La Suisse peut-elle à la fois défendre le droit international et offrir simultanément ses bons offices ? Et si oui, comment ?
Suivi d'une dédicace de Pierre Hazan.
dimanche 19 mars
18h30
Espace Pitoëff - Grande salle
complet - en cas de désistement des places seront remises en vente avant la projection
Anglais / Français
En partenariat avec l’Université de Genève
Intervenant·es
Thomas Greminger Directeur du Geneva Centre For Security Policy (GCSP)
Marco Sassoli Professeur de droit international public à l'Université de Genève
Sanija Ameti Co-présidente d’Opération Libero et membre du Conseil du Grünliberale Partei (GLP) de Zürich
Modération par
Pierre Hazan Conseiller auprès du Centre pour le dialogue humanitaire, auteur de "Négocier avec le diable"