Le droit de la guerre est-il mort sur le champ de bataille ?
Le comportement des soldat·es russes en Ukraine a horrifié : exécutions, viols, torture… Des enquêtes pour crime de guerre ont été ouvertes. L’armée russe n’est pas la seule à s’en prendre aux civil·es, à violer « le droit des conflits armés ». Les armées sont pourtant censées respecter ce droit de la guerre, ou droit humanitaire international, en cas de conflit. Ces règles visent à protéger les personnes et les biens qui sont impactés par les conflits armés, en encadrant les méthodes et moyens de guerre des parties aux conflits. Mais comment les armées à travers le monde abordent-elles ces obligations, comment enseignent-elles ce « droit des conflits armés » aux soldat·es comme aux officiers, et surtout comment font-elles appliquer ces droits en cours d’opération ? La parole aux officiers de terrain qui ont dû appliquer et faire appliquer ce droit, et à celles et ceux qui négocient sur le terrain avec des forces armées pour faire respecter le droit de la guerre.
samedi 18 mars
19h00
Espace Pitoëff - Théâtre
complet - en cas de désistement des places seront remises en vente avant la projection
Suivi du débat "Le droit de la guerre est-il mort sur le champ de bataille ?"
Anglais / Français
En partenariat avec la Délégation permanente de l'Union européenne auprès de l'Office des Nations Unies à Genève
Intervenant·es
Ben Hodges Ancien lieutenant général de l’armée américaine, conseiller spécial de l’ONG Human Rights First
Avner Gvaryahu Co-directeur de l'ONG Breaking the Silence
Gilles Castel Colonel à la retraite
Aminata Diabate Colonel de l’armée malienne, experte en Droit International Humanitaire
Marco Sassoli Professeur de droit international public à l'Université de Genève
Modération par
Tobias Vestner Responsable de la recherche et du conseil politique au Geneva Center for Security Policy (GCSP)
Ce débat est précédé par le film :
Compétition - Documentaire de création
Motherland
De Alexander Mihalkovich & Hanna Badziaka
"Motherland" dépeint la culture de la violence en Belarus en adoptant différentes perspectives : celle des soldat·es, des mères endeuillées et des activistes. En optant pour une mise en scène tout en émotion et au plus proche des protagonistes, des questionnements émergent, notamment autour du système hiérarchique militaire et de la violence d'État. "Motherland" interpelle, comment l’individualité peut-elle exister dans un contexte de violence ?
- Section Compétition - Documentaire de création
- Langue(s) originale(s) Belarus & Russe
- Sous-titrage(s) Anglais & Français
ConflitsEnjeux sociauxEurope de l'Est
- Réalisation
- Alexander Mihalkovich & Hanna Badziaka
World sales
- Lightdox
Photographie
- Siarhiej Kanaplianik
Musique
- Yngve Sætre
- Thomas Angell Endresen
Son
- Yngve Sætre
- Thomas Angell Endresen
Montage
- Katiia Vushnya
- Jakub Bastkowski
- Jerzy Poniatowski
- Hanna Badziaka
- Durée
- 92'
- Année
- 2023
- Pays de production
- Suède
- Statut
- Première suisse