Migration : le double standard en question

Les pays et citoyen·nes européen·nes ont accueilli à bras ouverts les personnes migrantes ukrainiennes mais se montrent bien plus réticent·es vis-à-vis d'autres nationalités qui fuient aussi des conflits armés, les personnes migrantes afghanes en sont l’exemple. Aux Etats-Unis, les chances de pouvoir demander et obtenir l'asile dépendent davantage du pays d'origine que des raisons qui ont poussé au départ. L'Egypte pratique un "favoritisme minoritaire" en fonction des agendas politiques du moment. Quelles sont les raisons de ces doubles-standards ? Quels mécanismes sous-jacents et inavoués les expliquent ? Ces doubles-standards liés aux pays d'origine et non pas aux causes de la migration sont-ils légaux ? L’objectif n’est pas de remettre en question l’accueil fait aux réfugié·es ukrainien·nes en Europe, mais de comprendre pourquoi d’autres populations ne bénéficient pas du même élan de générosité.

Droit international Migrations

vendredi 17 mars

20h15

Espace Pitoëff - Théâtre

complet - en cas de désistement des places seront remises en vente avant la projection

Suivi du débat "Migration : le double standard en question"

Anglais / Français

En partenariat avec Caritas et le Centre Social Protestant

Intervenant·es

Iside Gjergji Chercheuse principale au Centre d'études sociales de l'Université de Coimbra

Madeline Garlick Cheffe de la section protection et conseil juridique, Agence des Nations-Unis pour les réfugiés (HCR)

Valérie Gorin Historienne et sociologue, responsable des programmes au Centre d’Etudes humanitaires (UNIGE/IHEID)

Alicia Giraudel Juriste et responsable du domaine de l'asile à la section suisse d'Amnesty International

Modération par

Vincent Chetail Professeur de droit international à l’Institut de hautes études internationales et du développement (Genève) et Directeur du Centre des migrations globales

Pour aller plus loin

Fiche thématique conçue par des membres de Ink International, journal des étudiant·es en Science Politique et Relations Internationales de l'UNIGE.

Ce débat est précédé par le film :

Compétition - Focus

La vie devant elle

De Manon Loizeau & Elaha Iqbali

La vie devant elle est le journal intime de l’exil d’Elaha, jeune Afghane de 14 ans, qui se filme avec une petite caméra pour raconter son histoire. À travers son récit, le film dépeint la réalité des enfants qui grandissent sur la route, ballotés d’un endroit à l’autre pour fuir des conflits dans l’espoir de retrouver une vie normale. Réalisé par Manon Loizeau qui a suivi Elaha et sa famille pendant plus d’un an, le film nous invite à réfléchir au destin de tous les enfants projetés sur les routes de l’exil. Il dépeint l’errance, la solitude, la fatigue physique et mentale, mais aussi l’incroyable résilience de l’enfance. Ce road movie à hauteur d’enfant est accompagné par les compositions musicales d'Emily Loizeau.