Expositions 2019
Sur les lieux centraux du Festival et dans le Grand Genève, de nombreuses expositions ponctueront la 17e édition du FIFDH.
Ne mourrons pas fatigués – Bruno Boudjelal
Photographie
Bruno Boudjelal a pris ses quartiers à Meyrin de janvier à mars 2019. L’artiste a longuement rencontré des hommes et des femmes arrivé·es à Genève après un parcours migratoire difficile. A partir de ces mots puissants : Ne mourrons pas fatigués, Boudjelal leur a proposé de raconter comment, pris dans des flux incessants, ils et elles parviennent à ne pas perdre pied, à tenir, s’inscrire dans la vie. L’artiste les a écouté·es, photographié·es, et a relaté ces histoires dans des textes.
Du 2 au 20 mars 2019 à la Zone piétonne de la rue du Mont-Blanc
- Egalement au Festival:Rencontre avec Bruno Boudjelal - Samedi 9 mars, 15h - Espace Pitoëff
La traversée des apparences – Bruno Boudjelal
Photographie | Co-présenté avec la commune de Meyrin
Français d’origine algérienne, Bruno Boudjelal pratique la photographie comme un mode de vie qui interroge sans cesse sa propre identité et nous confronte à la nôtre. En 1993, il part sur les traces de ses origines paternelles en Algérie. Cette découverte sera le point de départ de 10 ans d’explorations très personnelles qui l’amènent, entre carnet de voyage et témoignage, à assumer la subjectivité de son point de vue.
Séries présentées au CAIRN : Ne mourrons pas fatigués (2019) ; Le voyage impossible (2006-2012); Harragas (2012) ; Frantz Fanon (2009-2013 ) ; Les Paysages du départ (2012 )
Du 9 au 17 mars 2019, du mercredi au dimanche, de 14h à 18h au CAIRN, Meyrin.
- Vernissage: Ne mourrons pas fatigués- Dimanche 10 mars, 17h - en présence de l'artiste.
"Without Justice our Wounds Cannot Be Healed" – Liberia's Quest for Justice
Dessin | Présenté par Civitas Maxima
À la lumière des procès de criminels présumés dans les tribunaux étrangers, la jeunesse libérienne peint sa quête de justice, par le truchement de bandes dessinées. Nourries par les inégalités et les tensions ethniques, les deux guerres civiles du Libéria ont causé des centaines de milliers de morts et ont généré des millions de déplacés. Les victimes attendent depuis 16 ans, dans une paix fragile, sans qu’aucune forme de justice ne se soit matérialisée.
Du 8 mars au 17 mars 2019 à l'Espace Pitoëff - Café Babel
- Vernissage:Mercredi 13 mars, 19h - Espace Pitoëff
Être et avoir – Thierry Dana
Photographie | Exposition réalisée en collaboration avec l'Hospice général
Quand une guerre ou une autre catastrophe survient, elle anéantit l’être et le dépossède. Il n’a plus rien, n’est plus rien. Certains s’enfuient, deviennent des réfugiés ; ceux qui ont de la chance emportent un objet, lien fragile avec leur vie d’avant. J’ai restitué sous forme photographique ces vestiges parfois triviaux mais chargés d’une valeur affective inestimable. Leur histoire est universelle et nous pousse à nous interroger : « Et moi, quel objet aurais-je emporté ? ».
Du 8 au 17 mars 2019 à la Maison des Arts du Grütli - Espace Hornung.
- Vernissage:samedi 9 mars, 17h - Grütli
So.lil.o.quy – Alec Von Bargen
Photographie | Co-présenté avec MSF
Pour son projet « So.lil.o.quy », Alec Von Bargen a visité et photographié différents projets de Médecins sans Frontières (MSF) dans dix pays. Il place l’observation et le dialogue avec son environnement au cœur de son travail. Les photographies qui en résultent montrent l'inspiration obtenue par l'artiste à partir des luttes de survie des gens et de la proximité qui vient de l'aide humanitaire.
Du 8 au 17 mars 2019 à l'Espace Pitoëff - Cour
Le village Potemkine – Gregor Sailer
Photographie | Le CPG présente cette exposition en co-production avec les Rencontres d’Arles
Gregor Sailer a photographié pendant deux ans et dans sept pays des agglomérations construites pour faire croire à des soldats, à des touristes, au personnel de la sécurité routière, voire même au Président russe Poutine, des choses qui ne sont pas. L’appellation The Potemkin Village renvoie au feld-maréchal russe Potjomkin qui aurait fait construire en 1787, dans la Crimée récemment conquise, des coulisses de jolis villages pour cacher la misère à la tsarine Katarina II.
Du 27 février au 21 avril 2019 au Centre de la Photographie Genève
Sheroes – Les imaginaires de genres dans les jeux vidéos
Exposition | Présenté par les Bibliothèques Municipales de la ville de Genève
Le jeu vidéo crée des univers, raconte des histoires, nous fait incarner de multiples rôles. Comment le genre façonne-t-il ces imaginaires ? Quelles places y occupent les femmes et les hommes ? L’exposition propose de découvrir des jeux donnant vie à des héro·ïnes moins stéréotypé·es et de prendre les manettes pour comprendre ce qui se joue entre genre et jeu vidéo.
L'exposition est présentée en ouverture de la Semaine de l’égalité autour de la question du genre.
Du 2 mars au 20 juillet 2019 à la Bibliothèque de la Cité / Multi. Vernissage le 1er mars à 18h30.
Prison
Exposition
Prison aborde de nombreuses thématiques: enfermement, conditions de détention, exclusion, mais aussi réinsertion et justice restaurative. Éclairages historique, philosophique, anthropologique et sociologique viennent ainsi côtoyer créations musicales, photographies, extraits littéraires, films et témoignages pour livrer une réalité ambiguë qui bouscule les stéréotypes et interroge sur les alternatives potentielles d’un système punitif hérité du XVIIIe siècle.
Du 6 février au 18 août 2019 au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Light on the move – Muhammed Muheisen
Photographie
À travers une sélection de photographies, “Light on the Move” montre la vie quotidienne et les défis auxquels sont confrontés les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays lorsqu'ils s'installent dans leur nouvel environnement. Un témoignage indispensable sur l'espoir et la force de résilience des individus touchés par les conflits et la pauvreté.
Du 4 au 17 mars 2019 à la Fondation Fluxum.
Vernissage jeudi 7 mars 2019, dès 18:00 en présence de l'artiste
Jeudi 14 mars 2019 : Émission spéciale de la Radio Vostok. À l'occasion de cette exposition et des vernissages communs, la radio Vostok s'installe à la Fondation Fluxum le 14 mars de 16:00 à 20:00 pour une édition spéciale de La Quotidienne.
Horaires : Semaine : 12:00 – 18:00 • Weekend sur RDV : 022 436 81 91
The Scavengers – Pascal Greco
Photographie
Exposition tirée du film The Scavengers de Pascal Greco suivie du film présenté en Première mondiale.
À Hong Kong, Pascal Greco a suivi "Popo" (grand-mère) Lee, Chui & Lai dans la dureté et l’ingratitude de leur travail, observant leur extrême sagesse et courage.
Les “scavengers” sont-ils les “dommages collatéraux” d’une industrialisation fulgurante, d’une société désensibilisée à la collectivité, indifférente à l’écoute de son prochain, qui n’a plus de respect pour ses anciens, engagée vers des motivations individualistes, égocentriques et détournées de toute forme d’humanité ?
Du 12 mars au 12 avril 2019 au CinéLux
Le vernissage de l'exposition aura lieu le jour de l'avant-première de The Scavengers, le 12 mars avant la projection du film à 20:30, dans la vitrine du CinéLux et 100% des ventes iront à 2 associations qui aident ces personnes âgées en leur apportant de la nourriture et des médicaments.
Pourquoi Gaza? – Khalil Hamra
Photographie | Présenté par l'ICAM
L'ICAM, Associated Press et Visa pour l’Image présentent l’œuvre du photographe palestinien Khalil Hamra : une bande de terre de 360 km2, plus de 2 millions d’habitant·es privé·es des services essentiels se débattent pour survivre au milieu des ruines. Un quotidien qui renvoie vers le monde des images de destruction et de souffrances. Face au désastre, le cri photographique lancé par un regard gazaoui nous fait partager la résilience et l’espoir malgré tout.
Vernissage le 6 mars à 18h30
Du 6 au 29 mars 2019 à la Gallerie de l'Olivier
Rendre l'invisible visible
Photographie | En partenariat avec l'OIF et l'Agence France Presse
Aux scènes de Syrien·nes ou d’Africain·es qui tentent d'atteindre les côtes européennes entre 2015 et 2016 au péril de leur vie, se sont ajoutées en 2018 celles de milliers de Honduriens marchant durant plus d'un mois pour rejoindre la frontière américaine. L'année 2018 a été également marquée par l'exode massif de Vénézuéliens fuyant la crise économique et politique de leur pays. Sans oublier un autre exode, celui de quelque 700.000 Rohingyas qui ont fui les violences, depuis le lancement en août 2017 d’une offensive de l’armée birmane contre les rebelles musulmans. L'AFP les a suivis dans leur périple pour témoigner de leurs espoirs, leurs déceptions, leurs joies et leurs épreuves.
Du 18 au 29 mars 2019 au Palais des Nations Unies